La yogini de ville et la yogini des champs

Toitures

Là où rien ne pouvait perturber la yogini des champs,
Les klaxons font sursauter la yogini de ville.
Là où pratiquait à tous vents la yogini tranquille,
L’idée du retard inquiète souvent la yogini prise par le temps.
Là où la yogini du Sud luttait contre le soleil écrasant,
La yogini du Nord se réjouit de chaque rayon.

Le changement d’horizon a eu lieu il y a quelques semaines à présent,
Et de la Thaïlande luxuriante à la Belgique chaleureuse,
La yogini de là-bas a laissé place à la yogini d’ici.
Là où yoga était synonyme d’ouverture vers la nature,
Il signifie aujourd’hui repli dans mon logis.
Là où tout était jungle, ce soir tout est toitures,
Et les oiseaux bleus se sont transformés en pigeons gris.

Yogini de ville ou yogini des champs,
Yogini du Sud ou yogini du Nord,
Pas de morale à cette histoire, mais tout de même les mots suivants :
Où que soit « ici », quel que soit le dehors, souviens-toi
Que la caverne est en toi.
Nul besoin de paysage verdoyant
Pour contempler le dedans.

14 réflexions sur “La yogini de ville et la yogini des champs”

    1. Bonjour Pêche! Merci beaucoup!
      Pour l’instant c’est cours à la maison, limité par l’espace et dans le temps par d’autres projets livres en cours !
      Mais j’espère pouvoir y consacrer plus de temps et d’énergie dans les mois à venir :-)
      Bisous à vous!

  1. Bonjour Clémentine
    C’est très joli ce que vous avez écrit
    Quand repartez-vous a koh phangan ?
    Je vous souhaite une bonne journée
    Sophie

  2. Bonsoir Clémentine,
    Je connais un peu Bruxelles, puisque j’y vais un we, une ou deux fois par an.
    J’apprécie les quelques contacts que j’ai avec les Belges.
    Je ne doute pas un moment que vous saurez trouver votre place en Belgique.
    Néanmoins, je n’ai pas votre sagesse et je préfère largement la campagne. Personnellement, j’habite en région parisienne en face de l’Oise et je trouve que le calme m’est plus propice pour méditer et pratiquer.
    Bon retour parmi les vôtres. Je n’ose pas dire parmi nous car vous avez toujours été là.

    1. Merci Robert! J’ai tenté de recréer mon cocon, propice à la pratique et à la méditation, un endroit ouvert à la lumière du jour, mais filtrant l’agitation de la rue quelques étages plus bas.
      Ici je fais face à la Meuse. Que ce soit sur les rives de l’Oise ou du Gange, un cours d’eau a toujours quelque chose d’apaisant!

  3. J’espère que tu vas trouver ton équilibre en Belgique. La bonne nouvelle, c’est que pour moi qui adorerais prendre un cours avec toi, c’est bien plus facile maintenant :-D

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